Après près d’une décennie de retrait de la scène politique, la Jeunesse Unie pour la République (JUR) signe son grand retour. Son président, Aurélien Brillant Miamissa, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2026, promettant de “fermer le boulevard tracé par le PCT” et d’incarner l’alternative attendue par les Congolais.
Devant la presse nationale et internationale, Aurélien Brillant Miamissa, président du parti Jeunesse Unie pour la République (JUR), a officialisé le samedi 18 octobre 2025 sa candidature à la présidentielle de 2026. Une annonce qui marque le retour d’un acteur politique resté discret depuis plusieurs années, mais visiblement décidé à peser dans le jeu politique à venir.
«2026 ne sera pas un cadeau pour le PCT», a-t-il lancé d’un ton ferme, estimant que «le moment est venu de donner à chaque Congolais l’occasion de reprendre son destin en main». Pour le président de la JUR, le pays traverse une «fracture politique» provoquée par «le système en place» et «la gouvernance actuelle», qu’il juge responsables d’un climat de méfiance et de résignation dans la population.
Aurélien Brillant Miamissa a rappelé que son parti avait longtemps «accompagné des leaders de l’opposition», notamment lors des échéances électorales de 2016 et de 2021, avant de tirer les leçons de ce qu’il considère comme des combats infructueux. «Nous avons observé, écouté, soutenu, mais rien n’a véritablement changé. Il est temps de reprendre les choses en main», a-t-il affirmé.
Ancien commissaire à la Commission nationale électorale indépendante (CNI), M. Miamissa dit connaître les rouages du système électoral congolais et dénonce un fichier verrouillé et une commission électorale homogène qui, selon lui, favorisent le découragement des citoyens. Il promet, s’il est élu, de restaurer la confiance dans les institutions et de garantir la transparence du vote.
«Nous n’avons pas peur des intimidations ni des menaces. Aucune armée au monde n’a jamais vaincu un peuple», a-t-il déclaré, accusant les autorités d’utiliser «la destruction des maisons et des biens» comme «un avertissement déguisé à la classe politique».
Sous la bannière du mouvement Témoins du changement, la JUR entend désormais mener une campagne de terrain pour réveiller les consciences et proposer une alternative crédible au pouvoir actuel. «Ce combat, nous le mènerons sans cadeau pour personne”, a martelé Miamissa, ajoutant que sa candidature “n’est ni symbolique ni de façade, mais un acte de responsabilité politique».
Pour conclure, le président de la JUR a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation : «Le Congo doit tourner la page du système dictatorial dur et brutal que nous subissons. L’heure du changement est venue, et nous irons jusqu’au bout.»
🖋️ Article rédigé par Vivace MAMBOUANA
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