Dans la continuité de la vision prônée par Denis Sassou Nguesso et portée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, Alain Akouala a initié à Port-Louis un nouveau dialogue stratégique avec l’Île Maurice pour dynamiser les échanges Sud-Sud et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération économique pour le Congo.
Le Président de la Commission nationale d’autoévaluation du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), Alain Akouala a rencontré Sachin Mohabeer, Chief Executive Officer du Economic Development Board (EDB) de Maurice, pour explorer les pistes d’un partenariat à forte valeur ajoutée entre les deux pays.
Cette démarche s’inscrit selon lui dans la dynamique de diplomatie économique impulsée par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, qui fait de la coopération Sud-Sud un pilier de l’émergence économique nationale. Pour Brazzaville, l’ouverture à l’espace de l’océan Indien, et à Maurice en particulier, répond à une double logique, celle de diversifier ses partenariats et d’ancrer les entreprises congolaises dans les chaînes de valeur régionales et internationales.
Au cours d’une séance de travail, Alain Akouala a partagé les principaux enseignements de la Foire des Entreprises du Congo 2025, événement vitrine du dynamisme entrepreneurial national, organisé sous le haut patronage du chef de l’État congolais. Il a mis en avant la créativité, l’innovation et le potentiel du tissu économique congolais, prêt à saisir des opportunités de coopération concrètes dans des secteurs jugés stratégiques.
Agro-industrie, logistique portuaire, services financiers, TIC, zones économiques spéciales, tourisme durable et économie bleue : autant de domaines où l’expertise mauricienne peut trouver un écho dans les priorités de développement du Congo. La complémentarité est évidente et ouvre la voie à des synergies prometteuses, notamment pour renforcer la compétitivité du Congo sur les marchés régionaux et internationaux.
Au-delà des aspects purement économiques, Alain Akouala a rappelé l’importance de la bonne gouvernance, de la transparence et de l’autoévaluation, principes fondamentaux du MAEP. Pour lui, « l’attractivité économique d’un pays dépend aussi de la crédibilité de ses institutions et de la stabilité de ses cadres de gestion », un message bien accueilli par son homologue mauricien.
La rencontre de Port-Louis pose ainsi les jalons d’un pont économique entre le Congo et l’Île Maurice, deux territoires africains qui misent sur la coopération pragmatique, la valorisation des savoir-faire locaux et l’intelligence collective pour bâtir une prospérité partagée et durable.
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