Reçue en audience par la ministre de l’Enseignement supérieur, Delphine Édith Emmanuel, le coordonnateur résident du Système des Nations unies au Congo, Abdourahamane Diallo, a salué les efforts entrepris dans ce secteur stratégique. Il a réaffirmé l’engagement des agences onusiennes à accompagner la réforme de l’enseignement supérieur afin d’en faire un moteur de développement durable, d’employabilité et de résilience environnementale.
Le ministère congolais de l’Enseignement Supérieur et le Système des Nations Unies renforcent leur coopération pour moderniser le système universitaire. Lors de l’audience accordée par la ministre Delphine Édith Emmanuel, Abdourahamane Diallo a exprimé son appréciation pour les efforts du gouvernement visant à faire de l’enseignement supérieur un levier central du développement humain.
« C’est un secteur vital qui conditionne la réussite de l’Agenda 2030. L’éducation, notamment supérieure, est la clé pour bâtir un capital humain de qualité, capable de répondre aux défis de demain », a-t-il déclaré.
L’Objectif de développement durable n°4, qui vise une éducation de qualité pour tous, occupe une place centrale dans les priorités de l’ONU. Le coordonnateur résident a rappelé que la République du Congo, comme la communauté internationale, s’est engagée à atteindre ces objectifs d’ici 2030.
Dans ce contexte, l’enseignement supérieur est appelé à jouer un rôle de catalyseur : « Nous devons investir dans des systèmes éducatifs qui forment les jeunes aux besoins du marché, mais aussi aux exigences des sociétés modernes, innovantes et inclusives », a-t-il souligné.
Vers des assises de l’employabilité et de l’entrepreneuriat
Au cœur de cette audience, un point d’actualité majeur. L’organisation prochaine des Assises nationales de l’employabilité et de l’entrepreneuriat des étudiants. Cette initiative vise à interroger et ajuster l’offre de formation universitaire, afin de la rapprocher des besoins du marché de l’emploi, tant public que privé.
« C’est une opportunité unique pour repenser l’université congolaise. L’écosystème éducatif doit s’adapter à la réalité nationale et aux tendances mondiales, notamment l’intelligence artificielle, l’entrepreneuriat numérique ou encore la transition verte », a insisté le responsable onusien.
Un appel à la mobilisation de toutes les agences onusiennes
Au-delà de l’UNESCO, d’autres agences du Système des Nations unies sont appelées à jouer un rôle dans cette transformation. L’OMS, l’UNICEF, le PNUD, la FAO, le PAM et bien d’autres partenaires techniques et financiers sont prêts à renforcer leur appui.
« L’ONU se tient prête à mobiliser toutes ses ressources pour accompagner le ministère. Il s’agira d’identifier précisément les besoins en formation, les lacunes en ressources humaines et les domaines porteurs pour concevoir des réponses adaptées et efficaces », a-t-il déclaré.
L’objectif final est clair, repositionner l’université congolaise au cœur des stratégies de développement national, en en faisant un lieu d’innovation, de réflexion et d’opportunité. Le coordonnateur onusien a insisté sur la nécessité d’un leadership assumé du ministère, d’une vision partagée entre partenaires, et d’un cadre de suivi rigoureux.
« Le moment est venu pour l’enseignement supérieur congolais de se réinventer, en tenant compte des défis locaux et globaux. Nous serons aux côtés du gouvernement pour bâtir cette vision ambitieuse », a conclu Abdourahamane Diallo.
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