Réunis à Brazzaville pendant deux jours, des étudiants, chercheurs et acteurs du monde agricole ont échangé sur les solutions technologiques et scientifiques capables de transformer durablement l’agriculture congolaise face aux défis du changement climatique.
L’atelier national sur l’agriculture intelligente s’est achevé ce 17 octobre à Brazzaville sur une note d’espoir. Organisé par l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVRI), l’événement a réuni pendant deux jours des étudiants issus de plusieurs établissements d’enseignement supérieur notamment la Faculté des Sciences et Techniques, l’École nationale supérieure d’agronomie et d’agroforesterie, la Faculté des Sciences appliquées de l’Université Denis Sassou Nguesso et l’Institut international 2I.
L’objectif de cet atelier, promouvoir la recherche scientifique appliquée au développement agricole et renforcer les synergies entre chercheurs, décideurs politiques et agriculteurs.
Le directeur général de l’ANVRI, Patrick Obel Okeli, a salué « l’engagement des participants à bâtir une agriculture adaptée au changement climatique, intégrant les technologies innovantes et les savoirs locaux ». Il a insisté sur la nécessité de créer un cadre de collaboration structuré entre les institutions de recherche, les producteurs et les acteurs économiques du secteur.
Dans un contexte marqué par la variabilité climatique, la pression démographique et une urbanisation galopante, les échanges ont mis en lumière l’urgence de repenser les modèles agricoles traditionnels. L’agriculture intelligente, fondée sur l’innovation, la gestion durable des ressources et la numérisation des pratiques, apparaît désormais comme une voie prometteuse pour accroître la productivité et améliorer les revenus des agriculteurs tout en préservant les écosystèmes.
Parmi les participants, Laureine Ndosso Bouanga, étudiante en production végétale, s’est dite ravie d’avoir acquis de nouvelles compétences pratiques. « J’ai appris des techniques d’irrigation efficaces qui permettent de gagner du temps et d’économiser l’eau. Avant, 70 % du temps était consacré à arroser les plantes. Ce nouveau système change tout », témoigne-t-elle avec enthousiasme.
Au-delà des présentations scientifiques, cet atelier a permis de mettre en avant la jeunesse congolaise comme moteur du changement agricole. Les innovations présentées démontrent qu’une agriculture moderne et durable est possible au Congo, à condition de mieux valoriser les résultats de la recherche et d’accompagner les acteurs du terrain.
La clôture de ces assises marque ainsi une étape clé vers la modernisation de l’agriculture congolaise, ouvrant la voie à une meilleure intégration des technologies et de la recherche scientifique au service du développement national.
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