L’Allemagne et la République du Congo envisagent de protéger la tourbière de Ngamakala. Dans le cadre de la préservation des zones humides du Bassin du Congo. L’ambassadeur d’Allemagne au Congo, Wolfgang Klapper, avait échangé en février 2025 avec la ministre de l’environnement, du développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault. Les deux personnalités ont discuté de la coopération entre les deux pays pour la protection des tourbières.
C’est à Lifoula, dans le département du Pool, à 35 kilomètres de Brazzaville, que se trouve la tourbière de Ngamakala, considérée comme la plus vieille tourbière du monde, âgée de plus de 24 000 ans. Elle est aujourd’hui exposée aux activités humaines intensives. Elferd Eloali, étudiant en écologie végétale à l’Université Marien Ngouabi, travaille sur cette question depuis maintenant plus de cinq ans. Il effectue une descente de terrain trois fois par semaine afin d’observer la tourbière et de prélever quelques échantillons.
« C’est une richesse qui peut être exploitée pour devenir un site touristique important pour notre pays. Il va falloir prendre des décisions urgentes pour préserver cette richesse. Rappelons que c’est la plus vieille tourbière du Congo », explique-t-il.
Pour le professeur Suspense Averty Ifo, spécialiste des tourbières au Congo, le site de Ngamakala est aujourd’hui une priorité de recherche pour son équipe, car c’est la tourbière la plus proche de Brazzaville. La deuxième raison est que ce site représente un patrimoine historique à plusieurs niveaux. L’exposition de ce site l’inquiète :
« Ce que nous observons autour du site de Ngamakala, en miniature, peut être le signe avant-coureur de ce que pourrait subir la grande tourbière du Bassin du Congo si aucune mesure n’est prise pour protéger ces zones. »
L’alerte est lancée.
Pour Arsène Séverin, journaliste spécialisé sur les questions environnementales, c’est grâce à ces travaux scientifiques que le Congo peut aujourd’hui évoquer ses tourbières. Des rencontres internationales telles que le Sommet des Trois Bassins (octobre 2023) ou encore la Conférence Internationale sur l’Afforestation et le Reboisement (CIAR), tenue à Brazzaville en juillet 2024, ont servi à sensibiliser, mais aussi à mobiliser des financements.
Situé au centre de l’Afrique, le Bassin du Congo se hisse au rang de deuxième plus grande forêt pluviale de la planète après l’Amazonie. C’est l’un des plus importants massifs de forêt équatoriale au monde. La forêt de la République du Congo couvre environ 69 % du territoire national, soit 23,5 millions d’hectares. Ces forêts jouent un rôle essentiel aux niveaux local, régional et mondial.
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