Réunis à Kintélé, les membres du Conseil National de la Santé ont tracé une nouvelle feuille de route en adoptant neuf recommandations clés pour moderniser le système de santé congolais, renforcer son financement, motiver ses ressources humaines et intégrer la résilience climatique, avec pour cap l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable numéro trois.
Le Centre international de conférence de Kintélé a accueilli, du 16 au 18 juillet 2025, la deuxième session ordinaire du Conseil National de la Santé, placée sous le thème : « La gouvernance du système de santé congolais face aux défis de l’atteinte de l’Objectif de Développement Durable n°3 (ODD3) ».
Les travaux ont réuni près de 70 conseillers sur les 93 attendus, soit un taux de participation de 75% et a permis d’adopter une feuille de route articulée autour de neuf recommandations majeures, censées donner un nouvel élan aux réformes structurelles de la santé publique.
Parmi les mesures phares figure la révision du cadre juridique avec l’adoption d’un projet de décret modifiant le texte fondateur du Conseil National de la Santé datant de 1984. Ce pas institutionnel vise à rendre l’organe plus opérationnel, transparent et apte à répondre aux enjeux actuels.
Le financement du secteur reste au cœur des préoccupations. Des recommandations ont été formulées pour diversifier et sécuriser les sources de financement, tout en veillant à une meilleure allocation des ressources. Sur le volet ressources humaines, le Conseil a insisté sur la nécessité de former, motiver et retenir les compétences, notamment dans les zones reculées où les déserts médicaux persistent.
L’état des infrastructures et équipements sanitaires a également fait l’objet de débats nourris. Des plans de réhabilitation, de modernisation et d’extension sont prévus pour rapprocher les soins des populations et garantir un plateau technique de qualité.
Autre point marquant : la démocratisation de la santé et la revitalisation des districts sanitaires, avec une implication accrue des collectivités locales et des communautés de base. L’ouverture au partenariat privé est encouragée pour compléter l’action publique, tout comme le renforcement de la gestion des urgences de santé publique, une leçon retenue de la pandémie de Covid-19.
Enfin, le Conseil a mis en avant un axe changement climatique, environnement et santé, appelant à intégrer la résilience climatique dans la planification sanitaire, face aux nouvelles menaces qui pèsent sur la santé des populations.
Dans son discours de clôture, le Ministre de la Santé a salué « l’engagement collectif » des participants et a réaffirmé que « l’équité en santé n’est pas une option mais une exigence morale et un fondement de la cohésion sociale ».
La prochaine étape sera la publication officielle du décret révisé et la convocation de la troisième session, qui devra évaluer la mise en œuvre de ces résolutions. D’ici là, le gouvernement appelle à une mobilisation sans faille pour transformer ces engagements en actions tangibles.
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