Le 22 avril, Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) et chef de file de l’opposition congolaise, a animé une conférence de presse au siège de son parti à Diata, dans le premier arrondissement de Brazzaville, Makélékélé.
Une occasion pour ce leader politique de 76 ans d’appeler l’opposition à l’unité.Conscient des enjeux politiques à venir, Pascal Tsaty Mabiala estime que l’opposition doit faire preuve de solidarité. Il a ainsi invité l’ensemble des formations politiques de l’opposition à s’unir afin de mener ensemble le combat pour l’alternance politique en 2026. Pour lui, l’opposition congolaise devrait s’inspirer des pays scandinaves d’Europe et non de la France, qu’il qualifie de « pays de querelles ».
« Malgré les points de vue divergents des uns et des autres, il est impérieux pour les opposants de notre pays de se rassembler, de surmonter leurs égos. L’espoir d’une alternance, encore possible, passe nécessairement par un grand rassemblement des forces de l’opposition qui ont un idéal commun et partagent les valeurs de tolérance, de patriotisme, celles qui privilégient le compromis et s’éloignent de la radicalité. Unité oui, unanimisme non », a expliqué le leader de l’UPADS.
Pascal Tsaty Mabiala défend son statut de chef de file de l’opposition
Durant la même conférence de presse, le député de Loudima (région du Sud-Congo), Pascal Tsaty Mabiala, a défendu, conformément à l’article 63 de la Constitution du 25 octobre 2015, son titre de chef de file de l’opposition congolaise. Il a précisé que, selon l’article 11 de la loi n° 28-2017 du 7 juillet 2017, « le chef de l’opposition est le premier responsable du parti de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale après le groupement politique de la majorité », a-t-il affirmé.
Pour rappel, le 12 avril dernier à Brazzaville, lors d’une conférence de presse de plusieurs partis de l’opposition, Clément Miérassa, président du Parti social-démocrate congolais (PSDC), avait qualifié le PRL et l’UPADS de « partis traîtres ».