samedi, août 2, 2025
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Pour mieux intégrer les besoins réels des populations dans les politiques publiques, un atelier d’analyse des plans d’actions communautaires et des plans de développement locaux s’est tenu sous l’impulsion du Centre d’Action pour le Développement (CAD), avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie. L’objectif est de replacer la santé, l’éducation et les infrastructures au cœur des priorités, loin des schémas nationaux imposés depuis Brazzaville.

Alors que le Plan National de Développement (PND) 2022-2026 de la République du Congo met l’accent sur la diversification économique et l’après-pétrole, sur le terrain, les préoccupations des populations restent bien plus élémentaires, accès à la santé, écoles fonctionnelles, routes praticables. C’est tout le sens de l’atelier organisé ce 11 juillet par le CAD (Centre d’Actioni pour le Développement) avec l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie (FNUD).

Réunis autour d’un même constat, les participants issus de la société civile et de l’administration publique ont planché sur l’écart méthodologique et thématique entre les plans d’actions communautaires, pensés et rédigés avec les populations et les plans de développement locaux, souvent déclinés mécaniquement du PND sans tenir compte des doléances réelles.

« La priorité, ce n’est pas le numérique ou l’économie verte quand nos villages manquent encore d’électricité, de centres de santé ou d’enseignants », résume Aristide Bouity Tchibinda, conseiller départemental du Kouilou.
Dans cette région, comme ailleurs, les besoins de base dépassent largement les projections macroéconomiques. « Dans certaines écoles, deux enseignants assurent tout le cycle primaire. C’est intenable », alerte Guershom Gobouang, Responsable Programme Campagne et Plaidoyer.

L’approche défendue par le CAD et ses partenaires repose sur une logique inversée c’est à dire, partir des besoins exprimés par les communautés à travers des forums villageois et des cahiers de doléances, pour élaborer des plans d’actions communautaires qui puissent, ensuite, influencer les politiques locales et même nationales.

Les participants ont formulé plusieurs recommandations parmi lesquelles, renforcer la participation citoyenne, harmoniser méthodologies et outils de suivi, identifier les synergies pour financer et mettre en œuvre des réponses concrètes. À travers ce dialogue multi-acteurs, l’ambition est de faire entendre la voix des localités souvent oubliées.

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