samedi, octobre 4, 2025
Banner Top

La Fédération congolaise de handball (Fécohand) a tenu, samedi 16 août 2025, son assemblée générale élective à Brazzaville. Linda Ambroisine Noumazalayi Ebendzé a été portée à la présidence, mais ce scrutin, marqué par des contestations et un incident judiciaire, laisse planer de fortes incertitudes sur l’avenir de la discipline.

C’est dans une atmosphère tendue que la Fédération congolaise de handball (Fécohand) a renouvelé son bureau exécutif, samedi 16 août 2025. Présidée par la Commission électorale indépendante (CEI) et dirigée par visioconférence depuis Tunis par l’avocat Mouadh Ben Zaied, l’assemblée générale élective a abouti à l’élection de Linda Ambroisine Noumazalayi Ebendzé, seule candidate en lice, élue par 13 délégués sur 18.

Prévue initialement au siège du Comité national olympique et sportif congolais (CNOSC), la rencontre avait été discrètement délocalisée au stade Massamba-Débat, sans convocation officielle de la presse. Plusieurs journalistes, restés attendre au CNOSC, n’ont appris le changement de lieu qu’à travers l’huissier de justice venu notifier une ordonnance de suspension de l’assemblée, émise par le Tribunal arbitral.

Selon les témoignages recueillis, cette ordonnance aurait été déchirée sur place, signe d’un refus manifeste des organisateurs d’obtempérer aux décisions de la justice. La contestation provenait du camp d’Avicenne Cléoface Nzikou Bigoundou, dont la liste avait été disqualifiée pour irrégularités de dossiers. Son avocat, maître Éric Bouanga, avait saisi le Tribunal arbitral afin d’obtenir la suspension du processus électoral, le temps d’examiner sa requête.

Malgré cette opposition, l’assemblée générale s’est poursuivie sous la supervision du directeur général des sports, Jean-Robert Bindélé, et de la représentante du CNOSC, Jeanne Claudette Bouesse. Pour certains observateurs, ce soutien institutionnel illustre la volonté de mettre un terme à une crise prolongée au sein de la Fécohand, quitte à imposer une issue contestée.

Linda Noumazalayi, désormais présidente, devra donc affronter un double défi : rassembler une fédération divisée et faire reconnaître la légitimité de son bureau dans un climat où les procédures judiciaires restent ouvertes. Une audience du Tribunal arbitral est en effet prévue lundi 18 août, et pourrait relancer la bataille.

En attendant, l’élection de Linda Noumazalayi est perçue par une partie des acteurs comme une solution pour sortir le handball congolais de l’impasse. Mais pour d’autres, ce passage en force risque de fragiliser davantage une discipline qui doit déjà relever de grands défis sportifs et organisationnels.

Banner Content
Tags: , , , ,
Société de médias/d’actualités

Article connexe

Aucun article connexe

0 Commentaires

Laissez un commentaire

Rejoignez-nous

Facebook Pagelike Widget