Le ministre de la Santé et de la Population, Pr Jean-Rosaire Ibarra, a procédé à la remise d’un important lot de matériels au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Brazzaville, comprenant notamment 46 000 poches de sang et des équipements de prélèvement. Cette dotation, financée par la Banque mondiale à travers le projet Kobikissa, vise à renforcer la disponibilité du sang dans les hôpitaux et à réduire la mortalité maternelle et infantile.
Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de Brazzaville vient d’être renforcé par un lot important de matériels, remis par le ministre de la Santé et de la Population, le professeur Jean-Rosaire Ibarra. La cérémonie s’est tenue le 19 août en présence de partenaires techniques et financiers, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre les pénuries de sang et leurs conséquences dramatiques sur la santé publique.
Le don, financé dans le cadre du projet Kobikissa soutenu par la Banque mondiale, comprend des fauteuils de prélèvement, des tubuleuses et surtout 46 000 poches de sang destinées à améliorer les capacités du CNTS en matière de collecte, de traitement et de distribution du sang.
Selon le coordonnateur du projet, M. Mbon Darius Essié, cette dotation vise à répondre à l’un des défis les plus urgents du système de santé congolais : la mortalité maternelle et infantile. « Nous savons tous que la mortalité maternelle et infantile est largement liée à la problématique du sang, notamment à travers les hémorragies et les anémies », a-t-il expliqué.
Outre le CNTS, plusieurs structures sanitaires publiques situées dans les départements de la Sangha, des Plateaux et de la Nkéni-Alima ont également bénéficié de matériels adaptés pour renforcer la prise en charge des urgences, notamment les hémorragies post-partum et les cas d’anémie sévère chez les enfants.
Le projet Kobikissa, mis en œuvre par le ministère de la Santé et de la Population, ambitionne d’améliorer la qualité et l’accès aux services de santé, avec un accent particulier sur la santé reproductive, maternelle et infantile des populations vulnérables.
Avec ces équipements, les autorités espèrent non seulement réduire les décès liés aux hémorragies et aux complications obstétricales, mais aussi bâtir un système transfusionnel plus sûr et plus efficace pour l’ensemble du pays.
Article rédigé par Vivace MAMBOUANA