samedi, août 2, 2025
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Le gouvernement congolais a confirmé la résurgence du choléra dans plusieurs districts sanitaires, notamment à l’Île-Bamou, et bénéficie d’un premier appui de l’Organisation Mondiale de la Santé pour freiner la propagation grâce à un don de médicaments d’une valeur de 100 000 dollars.

L’épidémie est désormais confirmée. Le gouvernement congolais a officiellement déclaré la présence du choléra dans le district sanitaire de l’Île-Bamou. Cette annonce fait suite aux investigations menées par le ministère de la Santé de la Population et à la confirmation en laboratoire de plusieurs cas positifs au vibrio cholérae.

Face à cette situation sanitaire préoccupante, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rapidement apporté son appui au Congo. Par la voix de son représentant résident, le Dr Vincent Dossou Sodjinou, l’agence onusienne a remis un premier lot de kits médicamenteux et de matériels d’une valeur estimée à 100 000 dollars américains, soit environ 50 millions de francs CFA.

« Ce sont des kits médicamenteux, donc des médicaments pour traiter les malades, des solutés, des tests de diagnostic rapide du choléra et des milieux de transport. C’est une première dotation pour soutenir la prise en charge des cas déjà enregistrés », a déclaré le Dr Sodjinou.

Le don a été réceptionné par le professeur Jean-Rosaire Ibara, ministre de la Santé et de la Population, qui a salué le geste au nom du gouvernement et des malades.

« L’équipe de riposte nationale est déjà mobilisée et votre soutien vient à point nommé. Grâce à l’appui de l’OMS et de ses équipes, nous allons renforcer nos interventions. Nous en appelons aussi à la responsabilité de chacun : respecter les mesures d’hygiène et rester vigilants, car le choléra ne frappe pas que les autres », a-t-il souligné.

Cette confirmation du choléra survient dans un contexte où plusieurs pays voisins connaissent eux aussi une résurgence de la maladie, notamment l’Angola (province du Cabinda) et la République Démocratique du Congo (Kinshasa et la province de l’Équateur). Cette proximité augmente le risque de propagation transfrontalière, d’où l’importance des mesures d’endiguement rapide.

Pour freiner la progression de l’épidémie, le ministère de la Santé et de la Population rappelle les règles essentielles, se laver les mains régulièrement à l’eau propre et au savon, boire de l’eau potable ou préalablement bouillie et traitée, laver soigneusement les aliments avant consommation, cuire les repas à cœur et consulter immédiatement un centre de santé en cas de symptômes diarrhéiques.

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Journaliste Reporter d'images, Correspond France 24

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