À quelques mois de la COP 30, prévue en novembre prochain à Belém, au Brésil, la République du Congo prépare la participation active de sa jeunesse. Un engagement salué par l’Unicef à l’occasion du départ de sa représentante au Congo, Chantal Umutoni, qui a souligné l’importance de ce partenariat environnemental durable.
Le compte à rebours est lancé. Le Congo entend bien faire entendre sa voix lors de la 30e Conférence des Nations unies sur le climat (COP 30), qui se tiendra le 21 novembre 2025 à Belém, au Brésil. À l’avant-garde de cette mobilisation : la jeunesse congolaise, appelée à jouer un rôle actif dans la défense du deuxième poumon vert mondial, le Bassin du Congo.
Ce mercredi 7 mai 2025, la ministre de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault, a reçu la représentante résidente sortante de l’Unicef, Chantal Umutoni, venue présenter ses adieux et dresser le bilan d’une collaboration fructueuse. Cette rencontre, à la forte portée symbolique, a mis en lumière les efforts conjoints pour placer la jeunesse au cœur des enjeux climatiques.
« Même si je pars, la collaboration ne s’arrête pas. Elle va se renforcer, car l’engagement des jeunes est essentiel pour construire un avenir durable », a confié Chantal Umutoni. L’Unicef s’est engagé à appuyer le Congo sur deux axes : le renforcement du comité de pilotage pour la contribution nationale déterminée (CDN), et l’accompagnement des jeunes vers une participation active à la COP 30.
Arlette Soudan-Nonault a, pour sa part, salué l’engagement sans faille de l’Unicef : « Ce partenariat a permis à nos jeunes d’être présents à la COP 28 à Dubaï, et d’intervenir au sommet des trois bassins forestiers. Nous allons poursuivre dans cette voie. »
En guise de reconnaissance, la ministre a remis à Chantal Umutoni un présent symbolique confectionné en bois précieux du Congo. Émue, la diplomate a exprimé sa gratitude : « Ce geste symbolise l’amitié, la solidarité et l’avenir que nous avons construit ensemble. »
Ce partenariat s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités des jeunes et d’éducation environnementale. Un plan de travail commun sera prochainement signé, avec pour ambition de former une nouvelle génération d’acteurs du développement durable, capables de porter haut la voix du Congo sur la scène internationale.