Sous la conduite de Pierre Moussa, la majorité présidentielle s’est engagée dans une profonde réflexion sur sa restructuration. L’objectif est d’adapter son organisation aux nouvelles exigences politiques et sociales, tout en optimisant ses chances pour l’élection présidentielle de 2026.
À Brazzaville, les formations politiques membres de la majorité présidentielle, réunies sous la direction de Pierre Moussa, président par intérim de la coalition, ont entamé une série de discussions consacrées à la restructuration de leur instrument de lutte politique. C’est ce qu’a indiqué M. Moussa à l’ouverture des travaux, affirmant que cette réunion vise à examiner les documents fondamentaux qui baliseront l’avenir de la coalition.
Dans un discours volontaire et lucide, Pierre Moussa a mis l’accent sur les mutations rapides des aspirations populaires, dans un contexte marqué par des exigences croissantes en matière de gouvernance. Selon lui, ces défis imposent un impératif collectif : se renouveler, renforcer la cohésion interne et moderniser les structures politiques.
« Face à cette réalité, notre devoir collectif est de nous renouveler sans cesse et de renforcer notre cohésion interne afin de demeurer cet instrument politique crédible et efficace », a-t-il souligné.
La restructuration de la majorité, loin d’être une remise en cause, doit être perçue comme une opportunité historique de modernisation, de dynamisation et de renforcement organisationnel à tous les niveaux.

Au centre des préoccupations exprimées par Pierre Moussa : l’élection présidentielle de 2026. Il a rappelé que la majorité présidentielle devait se préparer efficacement à ce rendez-vous crucial, en optimisant son fonctionnement et sa stratégie politique. « Une majorité plus forte, mieux structurée, plus inclusive et préparée efficacement aux échéances futures, dont l’élection du Président de la République en 2026 », a-t-il insisté, avant d’ajouter que cela permettrait de « poursuivre l’œuvre de construction nationale en cours ».
Enfin, Pierre Moussa a plaidé pour une majorité plus proche des militants et des populations, plus démocratique et plus lisible. Il a appelé à unir les forces dans la diversité, à travers la mise en place d’un cadre de fonctionnement rénové, plus adapté aux réalités du terrain et aux attentes citoyennes.
Autre fait marquant, le retour du MSD de Blanchard Oba dans la majorité présidentielle. Longtemps resté en retrait, le parti refait surface confirmant une recomposition discrète mais stratégique des alliances politiques.