Au terme de son mandat à Brazzaville, le directeur de l’Agence française de développement, Maurizio Cascioli, a salué la dynamique engagée avec le Congo pour intégrer l’adaptation climatique dans les politiques publiques, et confirmé la volonté de l’AFD de poursuivre ce partenariat stratégique.

C’est un bilan teinté d’espoir pour l’avenir que Maurizio Cascioli, directeur sortant de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, a partagé au terme de son audience avec la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.
Durant son mandat, l’AFD a soutenu de nombreux programmes environnementaux au Congo, dont le renforcement des capacités des défenseurs de l’environnement à hauteur de 456 millions de francs CFA en 2023. « Nous avons travaillé à intégrer l’adaptation aux changements climatiques dans toutes les politiques sectorielles, en collaboration étroite avec le ministère de l’Environnement », a expliqué Maurizio Cascioli, soulignant le rôle stratégique de ce partenariat dans la résilience du pays face aux effets climatiques.
Pour la ministre Arlette Soudan-Nonault, cet engagement est un signal fort. Elle a rappelé que le Congo avait déjà bénéficié de fonds d’adaptation pour enclencher la première phase d’intégration du climat dans les politiques nationales. « Nous espérons que cette dynamique se poursuivra dans la durée », a-t-elle souhaité, saluant le rôle moteur de l’AFD.
Au-delà du bilan, l’entretien a permis d’envisager les perspectives futures. Parmi elles, le programme Biodel figure comme l’un des projets phares. Il met l’accent sur la gestion durable des forêts et la préservation de la biodiversité, deux piliers essentiels pour la protection du Bassin du Congo, deuxième poumon vert mondial après l’Amazonie.
« Cette rencontre était particulière car probablement la dernière dans mes fonctions actuelles, mais je tenais à redire toute la disponibilité de l’AFD pour continuer à accompagner le Congo », a souligné Maurizio Cascioli, confiant que « les choses devraient s’accélérer dans les prochains mois ».
À l’heure où le climat s’impose comme une priorité mondiale, la continuité et l’efficacité des coopérations comme celle entre le Congo et l’AFD apparaissent plus stratégiques que jamais pour anticiper et atténuer les impacts déjà visibles des changements climatiques dans la sous-région.