samedi, août 2, 2025
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Le Congo franchit une étape majeure dans la relance de son réseau ferroviaire avec un accord de plus de 737 millions d’euros signé entre le CFCO et le groupe turc Ulsan Mining Congo pour moderniser la ligne reliant Mayoko à Pointe-Noire et dynamiser l’industrie minière.

C’est une signature à fort impact économique et logistique qui vient d’être actée entre le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) et le groupe turc Ulsan Mining Congo S.A.U. L’accord, d’une valeur de plus de 737 millions d’euros, porte sur la réhabilitation et la modernisation complète de la ligne ferroviaire reliant le gisement de fer de Mayoko-Moussondji, dans le Niari, au port stratégique de Pointe-Noire.

Ce partenariat, officialisé à Brazzaville par Ignace N’Ganga, directeur général du CFCO, et Vakkas Karaoğlu, administrateur directeur général de la Société d’exploitation du fer de Mayoko-Moussondji (SEFMN), s’inscrit dans une dynamique de relance des infrastructures essentielles pour l’économie congolaise.


Outre la réhabilitation de la ligne « Ex-Comilog », le groupe Ulsan Holding investira dans du matériel roulant flambant neuf : une vingtaine de locomotives et plus de trois cents wagons seront acquis pour garantir le transport fluide du minerai extrait vers la zone économique spéciale de Pointe-Noire.

Mais l’ambition va plus loin. Ulsan projette à moyen terme l’installation d’une fonderie dans la ville portuaire, pour un investissement additionnel estimé à 2 milliards de dollars américains. Cette usine transformera localement le minerai, apportant une valeur ajoutée significative et réduisant la dépendance aux exportations de matières premières brutes.

Au nom du Conseil d’administration d’Ulsan Holding, Bocar Maïga a salué un projet « structurant et intégrateur » qui générera des milliers d’emplois directs et indirects, tout en renforçant l’intégration logistique et industrielle du Congo et de la sous-région.

« Ces projets apporteront des bénéfices durables pour la population comme pour l’économie nationale », a-t-il déclaré. De son côté, Ignace N’Ganga, patron du CFCO, a mis en avant les retombées positives pour les cheminots et les populations riveraines : « C’est une perspective de désenclavement durable pour de nombreuses localités », a-t-il souligné.

S’exprimant au nom du gouvernement, la ministre des Transports, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a rappelé que ce projet illustre la vision du président Denis Sassou N’Guesso pour des infrastructures modernes et connectées au service du développement durable.

Cet accord ferroviaire découle directement de la convention minière signée en 2024 et consolide les relations stratégiques entre Brazzaville et Ankara, sous l’impulsion conjointe des présidents Denis Sassou N’Guesso et Recep Tayyip Erdoğan.

Au-delà des rails, c’est toute une dynamique de transformation économique et de coopération internationale qui se met sur les rails.

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