À quelques heures du scrutin décisif pour la direction générale de l’UNESCO, le candidat congolais Firmin Édouard Matoko a tenu, à Paris, une conférence de presse à l’ambassade du Congo. Entouré de personnalités diplomatiques de haut rang, il a présenté une vision tournée vers l’innovation, la diversité culturelle et le développement durable.

L’ambassade du Congo à Paris a servi, ce lundi, de cadre à une conférence de presse d’importance diplomatique. Firmin Édouard Matoko, candidat officiel de la République du Congo à la direction générale de l’UNESCO, y a dévoilé les grandes lignes de sa vision pour l’avenir de l’organisation, à la veille du vote décisif.
Entouré de plusieurs personnalités, dont l’ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada, et le ministre des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso, le candidat congolais a exposé une feuille de route ambitieuse pour une UNESCO « plus inclusive, plus proche des réalités locales et plus audacieuse face aux défis mondiaux ».
Ancien haut fonctionnaire de l’UNESCO, où il a occupé plusieurs postes de responsabilité, Firmin Édouard Matoko s’est appuyé sur sa longue expérience pour plaider en faveur d’une réforme en profondeur de l’organisation. Il a insisté sur la nécessité de renforcer les programmes éducatifs dans les pays en développement, de promouvoir l’innovation scientifique au service du climat et de consolider le dialogue interculturel.

« L’UNESCO doit redevenir une force de cohésion mondiale, capable d’accompagner les États dans leurs transitions éducatives, culturelles et environnementales », a-t-il déclaré devant un public composé de diplomates, journalistes et représentants d’organisations internationales.
Cette rencontre a aussi été l’occasion pour le ministre Jean-Claude Gakosso de rappeler le soutien total du gouvernement congolais à la candidature de M. Matoko. « C’est un engagement du Congo pour une gouvernance internationale équilibrée, où les voix africaines comptent », a-t-il souligné.
Dans la salle comble de l’ambassade, l’atmosphère était empreinte d’un mélange de confiance et de fierté nationale. Plusieurs participants ont salué la stature internationale du candidat, son parcours à l’UNESCO et sa capacité à bâtir des ponts entre les continents.
Alors que le vote approche, la campagne du diplomate congolais s’intensifie, portée par une mobilisation diplomatique soutenue et une vision claire : faire de l’UNESCO une institution tournée vers l’avenir, au service des peuples et de la planète.