Les préparatifs du sixième congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT) se poursuivent à un rythme soutenu. Sous la supervision de Pierre Moussa, président de la coordination du comité préparatoire, les grandes lignes de ce rendez-vous politique sont déjà fixées, traduisant la volonté du parti au pouvoir de tenir un congrès structuré et décisif à l’approche de la présidentielle de 2026.

Sous la direction de Pierre Moussa, les différentes commissions du comité préparatoire s’activent pour finaliser les documents de travail qui seront soumis à validation. Pour Antoinette Kébi, rapporteure du comité préparatoire, le processus avance dans un climat de confiance. « Nous sommes confiants dans ce qui se passe au niveau des commissions et très vite nous aurons une réunion avec le comité technique, le comité d’organisation technique, qui va donc examiner ces documents avant de les soumettre au bureau politique. Celui-ci les transmettra ensuite au comité central », a-t-elle indiqué.

Au-delà de la coordination logistique et technique, la question du financement a également été évoquée. À ce stade, le niveau de mobilisation des ressources atteint environ 55 % du budget global prévu pour l’organisation du congrès.
« Nous sommes assez satisfaits, mais nous sommes encore loin du montant que nous nous étions fixés. Il faudra encore booster un peu plus chacun de nous pour atteindre la somme prévue dès le départ. On peut dire qu’on est aux alentours de 55 % ; ce n’est pas encore beaucoup, mais on pense pouvoir y arriver si tout le monde met la main à la pâte », a précisé Madame Kébi.
Prévu pour décembre, ce sixième congrès ordinaire du PCT s’annonce comme une étape charnière pour le parti fondé par le président Marien Ngouabi. Il devrait permettre de redéfinir les orientations politiques du parti et de préparer l’échéance électorale majeure de mars 2026.
Sauf surprise, le PCT devrait reconduire son “candidat naturel”, Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, pour porter ses couleurs lors de la prochaine présidentielle. Un choix qui confirmerait la continuité politique au sein du parti et la consolidation de sa ligne stratégique à l’aube d’un nouveau cycle électoral.