L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) a officiellement démenti toute allégation selon laquelle le parti soutiendrait la candidature du président Denis Sassou Nguesso à l’élection présidentielle de 2026. Cette mise au point intervient après la diffusion d’une information erronée sur les réseaux sociaux, notamment par la page « Congo Morning News », le 6 janvier dernier.
Une information jugée infondée
La publication controversée affirmait que l’UPADS, fondé par Pascal Lissouba et actuellement dirigé par Pascal Tsaty Mabiala, aurait apporté son appui au Parti congolais du travail (PCT) et à son leader Denis Sassou Nguesso en vue du scrutin présidentiel à venir. Cependant, cette assertion a été immédiatement réfutée par le porte-parole du parti, le Dr Sidoine Romaric Moukoukou.
« Qu’il publie également un élément sonore ou audiovisuel, au lieu de diffuser une courte phrase insensée », a déclaré Dr Moukoukou à Fact-Check Congo, rejetant fermement ces rumeurs.
Une position claire et un calendrier défini
L’UPADS insiste sur le fait qu’aucune déclaration officielle n’a été faite en ce sens et que la question de la présidentielle n’est « pas encore à l’ordre du jour » au sein du parti. « C’est dans l’imaginaire de ceux qui le pensent », a ajouté Dr Moukoukou, précisant que la décision sur une éventuelle candidature de l’UPADS sera prise lors du congrès prévu en novembre prochain.
Selon lui, cette fausse information trouve son origine dans l’interprétation d’un événement récent au sein de l’Assemblée nationale. En effet, des députés de l’UPADS ont soutenu la destitution de Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, chef du parti « La Chaîne », de son poste de deuxième secrétaire. Cette action a conduit à l’élection d’Alain Pascal Leyinda, membre de l’UPADS, à cette fonction, ce qui aurait alimenté les spéculations.
Un appel à la vigilance contre la désinformation
L’UPADS attribue également cette rumeur à un média en ligne : « C’est Ziana TV qui publie de fausses informations qui n’ont ni queue ni tête, malheureusement », a dénoncé Dr Moukoukou.
Face à la prolifération des fausses nouvelles, nous rappellons l’importance de la vérification des sources avant toute diffusion. L’organisation encourage les citoyens à privilégier les médias crédibles et à signaler les contenus douteux sur les réseaux sociaux afin de limiter leur impact.
Dans un contexte politique où les tensions sont vives, la diffusion d’informations non vérifiées peut non seulement semer la confusion, mais aussi compromettre le débat démocratique. La lutte contre la désinformation reste un enjeu majeur pour garantir une information fiable et transparente aux citoyens.