Après cinq jours d’animation à l’amphithéâtre Taty, le ministère de l’Enseignement supérieur dresse un bilan largement positif : information, orientation et premières préinscriptions ont été enregistrées, signes d’un rendez-vous qui a répondu aux attentes des jeunes et des établissements.

Organisé pendant cinq jours à l’amphithéâtre Taty Loutard, le salon d’orientation initié par le ministère de l’Enseignement supérieur a pris fin sur une note de satisfaction. Selon la ministre, l’événement a permis de remplir les objectifs affichés : informer les bacheliers, les orienter et faciliter leurs premiers choix pour la poursuite d’études.
« Nous sommes effectivement à la fin de cette activité qui aura duré cinq jours, mais nous pouvons dire que les objectifs que nous nous étions fixés ont été atteints », a déclaré la ministre lors de la clôture. Le tour des stands, poursuit-elle, a confirmé que, au-delà de l’information et de l’orientation, plusieurs lycéens avaient déjà opéré des choix et réalisé des préinscriptions dans certains établissements.
L’initiative s’inscrit dans les missions récurrentes du ministère. La ministre a rappelé que l’une des directions générales du ministère a pour vocation d’assurer l’information et l’orientation des étudiants, un travail quotidien qui, cette année, a été complété par la tenue de ce salon. Elle a salué le rôle de ses collaborateurs, citant notamment « Madame Bachi, que tous les jeunes connaissent », présentée comme la « maman » qui reçoit et renseigne régulièrement les futurs étudiants.

La présence conjointe des structures publiques et privées a été soulignée comme un atout pour garantir une offre diversifiée et de qualité, permettant aux jeunes d’évaluer les filières et de lancer des démarches administratives sur place.
S’adressant aux nouveaux étudiants, la ministre a invité les bacheliers à mesurer le changement d’approche que représente l’enseignement supérieur. « Passer du statut d’élève à celui d’étudiant est une véritable innovation… ils vont devoir apprendre autrement, se comporter autrement et se fixer des objectifs tout à fait spécifiques », a expliqué Delphine Édith Emmanuel, rappelant le cadre Licence-Master-Doctorat et ses exigences propres. Elle leur a souhaité « bonne chance » et une « belle aventure » dans leurs études supérieures.
La ministre a également rendu hommage aux promoteurs et aux établissements qui se sont mobilisés pendant les cinq jours. Elle a salué le choix du Congo de favoriser la coexistence et la coopération entre établissements publics et privés, estimant que c’est grâce à cette complémentarité que le pays forme des étudiants « dont nous pouvons être fiers de par le monde ». « Quand vous avez des étudiants congolais, ils sont parmi les meilleurs, c’est parce qu’ils reçoivent dans leur pays une bonne formation », a-t-elle affirmé.
Pour l’heure, le ministère affiche sa satisfaction, la première mission d’orientation de cette rentrée a été accomplie, et les bacheliers repartent avec des pistes concrètes pour leurs études supérieures.
Par la Rédaction