Le village de Boya, dans le département de la Cuvette, a renoué avec sa vocation agricole à travers le lancement du projet « Une Famille, un champ de cacao », porté par la Fondation Lambert Adouki pour le développement de Makwa. À cette occasion, dix mille plants de cacaoyers, des équipements agricoles et des intrants ont été remis aux populations locales, en présence de la ministre Edith Delphine Emmanuel, fille de la localité.
C’est dans une ambiance empreinte de ferveur que les habitants de Boya ont accueilli leur hôte. Pour la ministre, ce retour du cacao est une réponse concrète à la vision du chef de l’État, Denis Sassou Nguesso, qui a fait de l’agriculture l’un des six piliers du Plan national de développement (PND). « En venant à Boya, qui est une terre de cacao, je participe à l’exécution de la politique agricole du président de la République. Notre objectif est de relancer cette culture pour en faire un levier de développement économique », a-t-elle déclaré.
Un appui concret aux populations
Outre la distribution des plants de cacao, la délégation a remis divers équipements : bottes, nappes à bâches, phytocelles et autres intrants nécessaires à la relance de la filière. Cette initiative vise non seulement à redynamiser l’économie agricole locale, mais aussi à encourager les familles à se réapproprier la culture du cacao, jadis florissante dans la région.
La ministre a également profité de son séjour pour rendre hommage à des figures locales, notamment le président Okamba Mathieu, membre du comité central du Parti congolais du travail (PCT), et pour rappeler l’engagement de son père, Lambert Adouki, dont la mémoire a récemment été honorée.
Au-delà de l’aspect agricole et social, cette visite a pris une dimension politique. Les habitants de Boya ont publiquement appelé à la candidature du président Denis Sassou Nguesso pour l’élection présidentielle de 2026, promettant de l’élire à 100 %.
La ministre Edith Delphine Emmanuel, officiellement désignée porte-parole de Boya, a assuré que les doléances des populations seront transmises et prises en compte. « J’ai emmené du matériel qui, je l’espère, permettra de venir en aide aux habitants de Boya et des villages environnants », a-t-elle souligné.
Cette première étape marque un tournant : Boya renoue avec son identité agricole, tout en affirmant son ancrage politique autour du chef de l’État.
Article rédigé par Vivace MAMBOUANA
