samedi, octobre 4, 2025
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Le gouvernement congolais a confirmé, ce 5 septembre à Brazzaville, son soutien ferme à la candidature de Firmin Édouard Matoko au poste de directeur général de l’UNESCO, soulignant l’expérience, la légitimité et la vision panafricaine de l’ancien haut responsable de l’organisation.

Le Congo s’active sur le terrain diplomatique à l’approche de l’élection du futur directeur général de l’UNESCO prévue le 6 octobre 2025. Lors d’une conférence de presse tenue à Brazzaville, le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungala, porte-parole du gouvernement, a réaffirmé le soutien total de son pays à la candidature de Firmin Édouard Matoko, ancien haut fonctionnaire de l’institution onusienne.

Pour Brazzaville, Matoko n’incarne pas seulement le choix de l’expérience mais aussi celui de l’avenir. « Sa capacité à rassembler, son engagement constant en faveur de l’Afrique et de la jeunesse font de lui un candidat de consensus », a insisté le ministre, rappelant que l’ancien sous-directeur général chargé de la Priorité Afrique et des relations extérieures connaît intimement les mécanismes internes de l’UNESCO.

En lice face à l’Égyptien Khaled Ahmed, Firmin Édouard Matoko apparaît comme une candidature africaine forte. Le Congo considère son parcours comme un atout majeur pour le continent. « Cette riche carrière professionnelle mise au service de l’UNESCO légitime et crédibilise largement sa candidature », a ajouté Thierry Moungala.

Au-delà du symbole national, Brazzaville défend une ambition continentale : voir l’Afrique renforcer sa représentativité et son leadership au sein des grandes institutions internationales.

Interrogé sur le rôle de la France dans ce processus, le ministre congolais a tenu à relativiser : « La France représente une voix, comme le Congo, comme l’Égypte, comme les autres États membres. » Avec 58 pays au sein du Conseil exécutif de l’UNESCO, chaque voix compte de manière égale, a-t-il rappelé, soulignant ainsi que l’élection reste ouverte et dépendra d’un équilibre diplomatique.



La candidature de Firmin Édouard Matoko dépasse les frontières congolaises. Elle traduit la volonté de placer l’Afrique au cœur des débats sur l’éducation, la science et la culture, dans un contexte international marqué par de profondes mutations. Pour Brazzaville, il s’agit d’une opportunité unique de voir un Africain prendre les rênes de l’UNESCO, après des décennies de direction confiée majoritairement à d’autres régions du monde.

L’élection, prévue le 6 octobre prochain, s’annonce donc décisive. Le Congo, à travers la voix de son gouvernement, entend poursuivre son offensive diplomatique afin de mobiliser le maximum de soutiens autour de la candidature de Firmin Édouard Matoko.

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