En visite officielle à Tokyo, le ministre congolais de l’Assainissement, Juste Désiré Mondélé, a obtenu un accord de principe du JICS pour la fourniture de matériel d’assainissement et d’entretien routier. Un pas concret vers une amélioration de la gestion urbaine à Pointe-Noire, et peut-être bientôt à Brazzaville.
C’est une avancée majeure dans la recherche de solutions durables aux problèmes d’assainissement et d’entretien routier au Congo. Le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement Local et de l’Entretien Routier, Juste Désiré Mondélé, en visite à Tokyo, a obtenu un accord de principe de la part du Japanese International Cooperation System (JICS), bras logistique du gouvernement nippon.
Cette collaboration permettra à Pointe-Noire, capitale économique du pays, de recevoir un premier lot d’équipements spécialisés pour le ramassage des déchets et l’entretien des voiries urbaines. Un modèle qui pourrait ensuite être dupliqué à Brazzaville, où les défis logistiques sont également de taille.
« Là, c’est un projet concret », a déclaré le ministre, enthousiaste après sa rencontre avec le président du JICS, Takeuchi Kazuki, et son équipe dirigeante. Le matériel en question viendra renforcer les capacités opérationnelles locales, notamment pour les services municipaux en sous-effectif matériel depuis plusieurs années.
Face aux urgences environnementales et aux plaintes récurrentes des habitants sur l’état des routes et la gestion des déchets, cette avancée est saluée comme un maillon essentiel d’une solution durable.
Brazzaville aussi Concernée
Si Pointe-Noire est prioritaire pour cette première phase, le ministre n’oublie pas Brazzaville : « Nous allons aussi voir dans quelle mesure on pourrait commander les engins auprès des sociétés Sakai et Komatsu pour renforcer le parc de Brazzaville. » Un projet à moyen terme mais déjà en phase de prospection.
Mondélé a même visité les usines des deux firmes japonaises afin de s’assurer de la fiabilité des équipements envisagés.
Le vice-président du JICS, Higuchi Seiichi, a confirmé la compréhension des enjeux : « Nous avons bien compris les problèmes sur place. Nous voulons contribuer à trouver des solutions. » Ce soutien international vient conforter la diplomatie de projets actuellement privilégiée par le Congo, qui mise sur des partenariats techniques pour accélérer sa modernisation.
Le ministre l’a répété, l’implication des services municipaux 24h/24 est une condition de réussite. L’arrivée de ces équipements devra donc être accompagnée d’un renforcement des ressources humaines, de la formation technique et d’une gestion rigoureuse pour éviter l’usure prématurée du matériel.
