125 265 candidats congolais composent depuis le 15 juillet les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), un examen national que le ministère de l’Enseignement entend organiser dans le strict respect des règles pour garantir l’égalité des chances.
Le coup d’envoi officiel des épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a été donné le 15 juillet 2025 par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou. Cette année, 125 265 candidats sont inscrits sur l’ensemble du territoire, répartis dans 542 centres d’examen, soit une hausse de 2,60 % par rapport à la session précédente.
Le ministre s’est félicité de l’engagement des équipes pédagogiques et administratives tout au long de l’année scolaire. « Nous avons travaillé durant toute l’année pour cet examen, pour qu’il se déroule dans de bonnes conditions et soit couronné de succès », a déclaré Jean Luc Mouthou.
Les épreuves, qui ont débuté dans la matinée du mardi 15 juillet, s’étaleront sur quatre jours et s’achèveront le 18 juillet. L’enjeu est de taille pour ces milliers de collégiens, pour qui le BEPC représente une étape clé vers le cycle secondaire supérieur et, pour beaucoup, une première expérience d’examen national.
Le ministre a également tenu à rappeler la vigilance qui entoure cette session 2025. Lors d’un récent séminaire de renforcement des capacités des acteurs impliqués, Jean Luc Mouthou avait été ferme : « Tout candidat reconnu coupable de fraude s’expose à une exclusion de trois ans de toute participation aux examens d’État. De même, tout membre du personnel impliqué sera signalé et fera l’objet de sanctions disciplinaires, conformément aux textes en vigueur », a-t-il martelé.
Avec une participation en légère hausse cette année, le ministère se félicite d’un taux de maintien et d’inscription encourageant, reflet des efforts consentis pour renforcer la scolarisation et la réussite scolaire dans tout le pays.
Les résultats sont attendus avec impatience par des milliers de familles, pour qui le BEPC reste un symbole d’espoir et de passage vers l’avenir.
