dimanche, juin 15, 2025
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Soutenu par l’État congolais, Firmin Edouard Matoko a lancé officiellement sa campagne pour le poste de directeur général de l’UNESCO. Ce haut cadre expérimenté, familier de l’institution, entend porter la voix de l’Afrique au sommet de cette organisation mondiale.

La République du Congo a officialisé, ce 12 mai à Brazzaville, la candidature de Firmin Edouard Matoko à la direction générale de l’UNESCO. La conférence de presse organisée pour l’occasion a réuni plusieurs membres du gouvernement, des responsables culturels et des partenaires diplomatiques. Une mobilisation sans précédent pour soutenir celui que beaucoup considèrent déjà comme le candidat de l’Afrique.

Face aux journalistes, Matoko a présenté les grands axes de sa vision pour l’organisation onusienne : renforcer l’enseignement de base sur le continent, promouvoir l’accès à l’éducation, et faire du numérique un outil de paix et d’unité.

Diplômé en relations internationales et en gestion des affaires culturelles, Firmin Edouard Matoko est une figure bien connue de l’UNESCO. Il y a effectué toute sa carrière, occupant des postes clés sur les cinq continents. Depuis plusieurs années, il est sous-directeur général pour la priorité Afrique et les relations extérieures.

Sa longue expérience et sa connaissance intime de l’institution sont perçues comme de solides atouts pour convaincre les 58 grands électeurs lors de la 43e session de la conférence générale de l’UNESCO, prévue en novembre prochain à Bakou, en Azerbaïdjan.

Une candidature portée par les plus hautes autorités

Le soutien du gouvernement congolais est total. La présence à ses côtés de cinq ministres, de l’ambassadeur du Congo auprès de l’UNESCO, Henri Ossebi, et de hauts fonctionnaires, en est la preuve. Le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla, n’a pas caché son optimisme : « Une compétition n’est jamais gagnée d’avance, ni perdue d’avance. Mais la force de cette campagne, c’est l’implication directe de nos autorités ».

Matoko lui-même a salué l’engagement du président Denis Sassou Nguesso et a souligné l’activation d’un vaste réseau diplomatique pour convaincre les capitales stratégiques.

Un programme ambitieux pour l’Afrique et le monde

Le candidat congolais souhaite faire de l’UNESCO un véritable laboratoire d’idées au service des États, des peuples et de la société civile. Conscient des défis actuels, il veut redynamiser l’institution en plaçant l’Afrique au cœur de ses priorités.

Il prévoit notamment une réforme profonde de l’organisation, une intensification de l’usage du numérique dans l’éducation et la culture, ainsi qu’un dialogue renforcé avec la jeunesse et les acteurs de terrain.

Depuis le mandat du Sénégalais Amadou-Mahtar Mbow, aucun Africain n’a dirigé l’UNESCO. La candidature de Firmin Edouard Matoko incarne donc un espoir pour le continent de reprendre un rôle moteur au sein de cette grande organisation.

« Ma candidature est un défi personnel, un défi pour le Congo, et un défi pour l’Afrique toute entière », a-t-il affirmé, confiant et déterminé.

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