dimanche, juin 15, 2025
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L’école primaire publique d’Itsali, située dans le 7ᵉ arrondissement de Brazzaville, est gravement menacée par un ravin en progression. Face à l’urgence, les autorités sont descendues sur le terrain, promettant une action rapide.

Dans le quartier Itsali, à Mfilou, l’inquiétude est à son comble. La seule école primaire publique du secteur est aujourd’hui en sursis. La faute à une érosion ravageuse qui, au fil des semaines, grignote dangereusement le sol en direction des bâtiments scolaires. Plusieurs mètres de terrain ont déjà été emportés, plaçant enseignants et élèves dans une situation de grande insécurité.

Les images sont saisissantes. À quelques mètres seulement des salles de classe, un immense ravin s’ouvre, prêt à engloutir l’infrastructure. Les habitants, tout comme le personnel éducatif, vivent dans la peur permanente.

Face à cette situation alarmante, une délégation gouvernementale s’est rendue sur les lieux le 22 mai 2025. Elle comprenait notamment le Ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, le Maire de Brazzaville, l’Administrateur-Maire de Mfilou, ainsi que d’autres responsables.

« Nous sommes interpellés régulièrement pour que des solutions soient trouvées en faveur de notre jeunesse. Nous allons agir dès que les ressources seront mobilisées », a déclaré Jean-Luc Mouthou. Il s’est montré confiant quant à une intervention rapide du Gouvernement pour stopper l’érosion et sécuriser l’école.

Pour les habitants du quartier, cette visite est un signal d’espoir. Paul, chef du quartier Itsali 702, s’est dit satisfait de cette attention accordée à sa communauté. Toutefois, il rappelle que d’autres besoins doivent aussi être pris en compte : la construction d’un mur de protection, la disponibilité de tables-bancs, ainsi que l’érection de nouveaux bâtiments pour désengorger les classes surpeuplées.

L’école primaire d’Itsali est plus qu’un simple établissement. Elle est le cœur du quartier, le seul lieu d’instruction publique pour des centaines d’enfants. Sa disparition représenterait une perte irréparable pour la communauté.

Il revient désormais aux pouvoirs publics de passer de la parole aux actes. L’urgence de la situation exige des mesures concrètes. Car au-delà des promesses, c’est l’avenir de toute une génération qui est suspendu à l’évolution d’un ravin.

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