lundi, juin 16, 2025
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À quelques jours du Salon International de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique Centrale (OSIANE), un atelier pratique sur la qualité des services Internet s’est tenu à Brazzaville. Objectif : mieux comprendre les rouages techniques du web et sensibiliser les usagers aux enjeux de performance et de sécurité.

Brazzaville a accueilli le 10 mai 2025 un atelier pratique sur la qualité des services Internet. Cet événement, organisé en prélude à OSIANE 2025, a réuni techniciens, étudiants, professionnels et curieux autour de thématiques essentielles liées au fonctionnement et à la performance des réseaux numériques. Il s’agissait d’une démarche pédagogique et inclusive visant à renforcer la culture numérique en République du Congo.

L’un des temps forts de l’atelier a porté sur les bases du fonctionnement d’Internet. Les intervenants ont expliqué aux participants les notions fondamentales, allant de l’infrastructure physique (câbles, routeurs, data centers) aux protocoles comme le TCP/IP. Les types de réseaux, l’accès aux services en ligne, ainsi que la logique de communication entre machines ont été vulgarisés à travers des exemples concrets.

« Cet atelier m’a permis de réaliser que derrière une simple connexion Wi-Fi, il y a tout un univers technique », a déclaré un étudiant en génie informatique.

Mesurer la qualité : une nécessité

Autre volet essentiel de la rencontre : les mesures techniques de la qualité Internet. Les experts ont abordé des concepts tels que la bande passante, la latence, le taux de perte de paquets, mais aussi la fiabilité et la disponibilité du réseau. Des outils de mesure ont été présentés et testés en atelier, permettant aux participants de comprendre comment évaluer la performance de leurs connexions personnelles.

Selon une étude évoquée lors de l’événement, 85 % des consommateurs estiment que la qualité de leur connexion Internet influe directement sur leur satisfaction à l’égard des services numériques. À l’heure du télétravail, des formations en ligne et du streaming, ce constat prend tout son sens.


La sécurité des utilisateurs a également été mise en lumière. Des échanges nourris ont permis de rappeler les dangers d’une navigation non sécurisée, notamment via les réseaux publics ou les DNS compromis. Des astuces simples mais efficaces ont été proposées : changer les DNS, utiliser des VPN, ou encore adopter des mots de passe complexes et des pare-feux personnels.

L’importance du système de noms de domaine (DNS) a été soulignée, en tant que maillon crucial dans la chaîne d’accès aux sites et services. « Le DNS, c’est un peu comme l’annuaire d’Internet. S’il est corrompu ou inefficace, toute la navigation s’en trouve perturbée », a expliqué un expert en cybersécurité.

Des échanges interactifs et des cas pratiques

L’atelier s’est distingué par un format participatif. Les cas pratiques ont permis d’illustrer concrètement les conséquences d’une connexion de mauvaise qualité sur des activités professionnelles, éducatives ou de loisir. Les experts ont aussi partagé des conseils sur la gestion des réseaux domestiques et le choix d’un fournisseur d’accès à Internet.

« Ce genre d’initiative permet de démocratiser les connaissances techniques et de responsabiliser les utilisateurs », a déclaré une participante, ingénieure réseau.

À l’approche de la 9ème édition du salon OSIANE, cet atelier a jeté les bases d’un dialogue technique et citoyen sur les infrastructures numériques en Afrique centrale. Il a aussi rappelé que la qualité d’Internet n’est pas seulement une affaire d’ingénieurs, mais un enjeu collectif qui concerne tous les acteurs du numérique.

OSIANE 2025, prévu du 13 au 16 mai à Brazzaville, promet de mettre en lumière les dernières innovations technologiques dans un climat de réflexion et d’échange.

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