La réorganisation de l’administration territoriale congolaise franchit une nouvelle étape avec la nomination, le 21 mai, de nouveaux administrateurs-maires pour les arrondissements et communautés urbaines, conformément à la nouvelle cartographie nationale à quinze départements.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle carte administrative de la République du Congo, marquée par la création de trois nouveaux départements ( Nkeni-Alima, Congo-Oubangui et Djoué-Léfini ) le gouvernement a procédé à la nomination des administrateurs-maires des arrondissements et communautés urbaines du pays.
Ce renouvellement partiel vise à adapter la gouvernance locale aux réalités territoriales nouvelles et à renforcer la présence de l’État dans les zones urbaines, au moment où la décentralisation s’affirme comme un levier important du développement.
Brazzaville : deux changements notables
Dans la capitale congolaise, deux arrondissements changent de visage. Au cinquième arrondissement Ouenzé, c’est Grâce Steph Ivossot qui prend les rênes, succédant à Marcel Nganongo, promu préfet du département de la Bouenza.
Du côté du neuvième arrondissement Djiri, Guy Ruffin Adampot a été désigné pour remplacer Ida Victorine Ngampolo. Ces nominations s’inscrivent dans une dynamique de redéploiement des cadres à des postes clés de l’administration locale.
Pointe-Noire : nouvelle tête à Loandjili
À Pointe-Noire, capitale économique du pays, le quatrième arrondissement Loandjili connaît également un changement à sa tête. Yolande Batchi Landou succède à Jean Toussaint Max Loemba, poursuivant ainsi le renouvellement des autorités locales engagé à l’échelle nationale.
Selon les informations officielles, plusieurs administrateurs-maires en poste ont été reconduits, preuve d’une volonté de continuité dans la gestion locale. Mais d’autres ont été mutés dans d’autres circonscriptions ou relevés de leurs fonctions, dans un souci de renouvellement et de dynamisme.
Cette vague de nominations confirme l’ambition du gouvernement de rationaliser l’organisation territoriale et de mieux répondre aux attentes des populations à l’échelle locale, en misant sur un encadrement administratif rajeuni et renforcé.