Le 30 août, au Palais des congrès, Anatole Collinet Makosso, commissaire politique du Parti congolais du travail (PCT) pour le département de Brazzaville, a présidé la cérémonie de remise des insignes du parti aux nouveaux adhérents. Une cérémonie aux allures de campagne.

Ouvrant la rencontre, Faustin Elenga, président fédéral du PCT Brazzaville, a présenté un échantillon de quelque 3000 personnes issues des 10 891 fiches d’adhésion enregistrées. Pour lui, le chantier reste vaste. Avec ses équipes, il compte mobiliser un plus grand nombre d’adhérents avant le congrès prévu d’ici la fin de l’année 2025. Il a, à cet effet, sollicité le soutien des autres branches du PCT, notamment la Force montante congolaise et l’Organisation des femmes du Congo.

Prenant la parole, Anatole Collinet Makosso est revenu longuement sur le rôle des partis politiques. Selon lui, un parti doit œuvrer à la consolidation de la paix, de l’unité nationale, de la cohésion et de la concorde. « Les nouveaux venus doivent s’imprégner des textes fondamentaux du parti afin de ne pas suivre les vendeurs d’illusions qui n’apparaissent qu’à la veille de l’élection présidentielle », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Au PCT, les adhésions sont massives et permanentes. Chaque jour, sur toute l’étendue du territoire national, nous enregistrons au moins un millier de nouveaux adhérents. »

De son côté, Fred Guelor Gantsou, représentant des nouveaux membres du PCT Brazzaville, a souligné l’engagement derrière cette vague d’adhésions : « Nous manifestons aujourd’hui notre volonté d’intégrer le PCT afin de défendre les valeurs humanistes d’un Congo uni, stable, souverain et résolument tourné vers le développement durable et le bien-être de tous ses enfants. Nous sommes ici pour affirmer haut et fort notre engagement au PCT », a-t-il lancé devant de nombreux militants rassemblés pour l’occasion.

À noter que le Parti congolais du travail affûte déjà ses armes pour la présidentielle de mars 2026.